Si vous culpabilisez à l’idée de prendre l’avion car vous savez que votre voyage va couter cher à l’environnement, alors restez un peu, vous êtes au bon endroit. Parce-qu’il est maintenant primordial de veiller aux conséquences de nos activités sur la planète, on vous donne ici des tips pour compenser l’empreinte carbone de votre trajet en avion, et limiter celle-ci en voyage.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

Avant d’entrer dans le vive du sujet, il faut définir les termes. L’empreinte carbone est tout simplement la quantité de CO2 émise par une activité (une entreprise, un humain, un objet).

Compenser l’empreinte carbone de son trajet en avion

Encore une fois, nous allons définir les termes. Compenser son empreinte carbone signifie financer un projet de soutien environnemental dans le but de réduire les gaz à effet de serre (grâce aux énergies renouvelables par exemple) ou les séquestrer dans l’atmosphère (avec la reforestation).

La compensation carbone est un moyen utilisé pour atteindre la neutralité carbone, qui signifie l’équilibre entre les émissions de carbone et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone selon le Parlement Européen.

Vous l’aurez compris, pour savoir à quel niveau son empreinte carbone doit être compensée, il faut déjà la calculer. Plusieurs sites internet proposent ce service gratuitement pour vos trajets en avion, mais il est assez compliqué de donner un résultat fiable à 100%, c’est pourquoi selon les sites le résultat peut différer. Il dépend de plusieurs variables comme le type d’avion, l’année de construction, la durée du voyage, les escales, etc. Parmi les calculateurs, vous pouvez vous diriger vers la Fondation GoodPlanet, le site ecotree ou encore l’organisation Greentripper, qui proposent par la suite de compenser l’empreinte carbone calculée.

Petit conseil, avant de vous lancer dans le soutien d’un projet, veillez à ce que celui-ci soit sérieux et qu’il y ait une réelle volonté de compensation carbone. Renseignez-vous au maximum sur la proposition, veillez à ce que les informations soient claires et appuyées par des preuves, que le calcul de l’empreinte carbone soit suffisamment détaillé et petit plus, que le projet soit certifié. Par exemple, le site belge Greentripper est certifié par le Forum Éthibel (organisation contrôlée par Gold Standard ou l’ONU).

Compenser son empreinte carbone c’est bien, mais le mieux reste encore de l’éviter. En effet, les actions que nous menons pour la compenser ne supprime malheureusement pas toutes les émissions qui ont été rejetées. Ce n’est pas parce-que votre kit de voyage Blooom est adapté aux bagages cabines et super pratique pour voyager en avion qu’il faut en profiter ! La priorité c’est la planète. Pour vous aider, on vous a listé quelques conseils pour limiter votre empreinte carbone en voyage.

Conseil Blooom n°1 : Prendre des vols sans escales

Si vous n’avez pas d’autres choix que celui de prendre l’avion, essayez au moins de prendre un vol direct. En effet, c’est les moments de décollage et d’atterrissage qui sont les plus gourmands en consommation. Selon la NASA, ils représentent 25% des émissions pour un vol de plus de 800km. Alors certes un vol sans escales coûte plus cher, mais d’une part c’est bien plus pratique, on ne va pas se mentir, et d’une, ça sera bénéfique pour l’environnement, alors, pas d’hésitation à avoir.

Conseil Blooom n°2 : rentabiliser son vol

Une fois que le mal est fait et que vous êtes arrivé à destination, alors profitez-en, restez un maximum de temps pour rentabiliser votre billet. Mieux vaut prendre l’avion une fois mais faire un grand et long voyage, plutôt que de le prendre plusieurs fois dans l’année pour des séjours de courtes durées, sinon, faux pas assuré ! Dans tous les cas, on n’oublie pas son kit de voyage Blooom.

Conseil Blooom n°3 : Trouver des alternatives

Si vous pouvez utiliser un moyen de transport autre que l’avion, alors n’hésitez pas une seconde ! Par exemple, pour des centaines de km, le train pollue 10 à 50 fois moins que l’avion et le bus 5 à 10 fois moins (selon E-RSE en 2017), ce qui contribue largement à limiter votre empreinte carbone. Une autre alternative qui s’est fortement développée, c’est le covoiturage. Avec le nombre d’applications dédiées à cette pratique qui ont émergé, vous n’aurez pas de mal à trouver quelqu’un pour arriver à destination, ou bien à emmener quelqu’un avec vous, en plus de ça, vous pouvez vous faire de nouveaux amis, que des avantages ! Alors c’est le moment de prendre son kit de voyage Blooom et de partir à l’aventure.

Conseil Blooom n°4 : Participer à l’écotourisme

Entamer une démarche d’écotourisme est un moyen amusant et original pour limiter son empreinte carbone. Pour votre culture générale, l’écotourisme (ou tourisme vert) est une façon de voyager qui respecte les populations et la culture locale et qui contribue à la préservation de l’environnement. Pour plus d’informations, nous vous conseillons d’aller lire notre article dédié à cette pratique, c’est juste ici !

Comment participer à limiter son empreinte carbone grâce à l’écotourisme ? Plusieurs choses. Par exemple, en se déplaçant en vélo, ou en se rendant dans des hébergements qui sont engagés dans une démarche environnementale, qui utilisent des énergies renouvelables, qui favorisent l’eau filtrée pour éviter les bouteilles en plastique ou encore qui possèdent un potager.

Aussi, vous pouvez vous lancer dans un voyage zéro déchet. Vous retrouverez dans le catalogue Blooom, une sélection de produits zéro déchet, en format solide pour vos kits de voyage sur-mesure qui participent à la réduction des déchets plastiques. Pour un kit de voyage prêt à l’emploi, optez pour notre trousse Less is More, un concentré de produits zéro déchet en format voyage pour vos séjours green, on vous laisse la découvrir en cliquant juste ici.

Ça y est, l’empreinte carbone n’a plus aucun secret pour vous, alors, si vous tenez à participer à la préservation de l’environnement, vous savez ce qu’il vous reste à faire (et on ne parle pas seulement du kit de voyage Blooom), bon courage !

Tiphaine Creste